L’histoire de Tawiah a commencé au sein d’un clan lointain, ne privilégiant pas la violence que privilégie parfois la nature, préférant mettre à profit leurs compétences cérébrales pour évoluer dans le monde. Evoluant dans cet esprit, la lionne a d’abord eu une enfance des plus heureuses, malgré une mère disparue trop tôt, victime d’une blessure lors d’une chasse qui n’a jamais guérie.
Au lieu d’être effrayée par la barrière du physique et de porter un œil anxieux sur ce qui l’entoure, Tawiah a toujours bénéficié de cette curiosité qui, lorsqu’elle atteint l’âge adulte la pousse à prendre définitivement son envol et à aller visiter d’autres terres.

Et la commence le début du voyage, à l’aube de ses trois ans. Sa route ne tarde en effet pas à croiser celui d’un autre clan, lui même chassé par des lions ayant pris le pouvoir sur leur ancien domaine. Au milieu de ces animaux qui privilégient la loi du plus fort, qui n’ont pas de distinction morale et qui envisagent la reproduction uniquement pour faire naître une progéniture plus puissante encore, cette dernière n’est effectivement pas la bienvenue. Elle n’est toutefois acceptée par le chef que grâce à une ruse qu’elle parvient à déjouer au même moment de leur rencontre, qui lui permet d’échapper de peu à un piège qui lui a été tendu. Etant tout d’abord totalement indifférent à elle, il se prend d’affection pour Tawiah, cette femelle qui s’avère être une bonne conseillère et qui use de tout son esprit pour pallier son manque de force, et qui finalement pourrait lui être plus utile que prévu. D’un autre côté, les autres membres du groupe ne voient en elle qu’un embargo, et ne souhaitent qu’une chose la voir disparaître.
La lionne trouvera son salut dans son élégance ainsi que ses mots pour séduire le dirigeant, dont elle a elle même fini par tomber amoureuse étant elle même victime de ses sentiments que lui impose sa pensée, son mental devenant temporairement une malédiction. De cette union (lorsqu’elle a alors quatre ans) un lionceau viendra pointer le bout de son nez, Tamariu, ce qui aura le mérite de combler Tawiah, regardant son enfant grandir selon les croyances qu’elle lui impose. Cependant son bonheur ne sera que de courte durée, car très vite, tout l’amour qu’elle lui porte ne suffit plus pour faire taire les instincts de guerrier de son fils dont la conscience s’égare peu à peu vers ces chemins de travers obscurs que sa mère a toujours réfuté. Se soumettant d’abord difficilement, elle observera l’adolescent ressembler de plus en plus à ses partenaires, à son grand désarroi, même si ce dernier agit toujours avec une grande douceur avec celle qui lui a donné la vie.
Un événement soudain achèvera de faire prendre sa décision à Tawiah de partir de nouveau d’un clan, qui finalement, n’a jamais été vraiment été le sien, le jour où Tamariu (il a deux ans à ce moement là) est blessé car il lui aura été ordonné de chasser un animal de la savane plus puissant que lui pour en venir à bout seul. L’accident lui rappelant le destin tragique de sa propre mère. Une nuit, elle l’entraînera pour prendre la fuite et Tawiah reprend son épopée là où elle l’avait laissé, meurtrie par l’amour non partagé, mais néanmoins en étant pas seule cette fois ci. Que cherchent ces voyageurs ? Sans doute le sauront-ils lorsqu’ils l’auront trouvé. La Terre des Lions, le sol qu'ils viennent tout juste de fouler de leurs pattes semble être le lieu le plus approprié pour cela...

Caractère

Physique

Bien qu’elle soit peu musclée Tawiah compense ce manque à sa manière, et cela grâce au milieu dans lequel elle a évolué le plus longtemps avant de tracer sa propre route, autrement dit, l’intellect. Comme le dit si bien le proverbe, patience est mère de sûreté et n’est pas inconnu pour la jeune lionne adulte qui condamne la violence pour mettre en avant la sagesse. Elle puise ses ressources dans tout ce qu’elle a appris, et même si comme tout autre lion, elle chasse pour sa survie, elle respecte profondément le cycle de la vie et ainsi la chaîne alimentaire, ne recherchant en aucun cas le pouvoir en prouvant sa dominance physique, mais s’accommodant très bien de son savoir tout en restant à sa place.

Elle n’a pas l’âme d’une leader – dans l’ombre il ne lui empêche cependant pas d’avoir ses propres convictions ainsi que ses propres principes et de s’y tenir. La survie chez elle, ne s’impose pas selon la loi du plus fort, mais plutôt en étant assez maligne et futée pour tracer la route qui lui est sienne. C’est d’ailleurs cette force mentale plus que la force de ses muscles à laquelle elle ne compte pas vraiment qui est son véritable atout même si la plupart de ses congénères (n’appartenant pas à son premier clan qu’elle a quitté depuis) considère cela comme une faiblesse. Tawiah n’étant pas envisagée à sa juste valeur, elle pourrait cependant bien en surprendre plus d’un avec sa logique, et sa jugeote, elle pourrait se montrer être une alliée extraordinaire.

Elle fait entendre son avis, même lorsqu’elle n’est pas d’accord – pour autant elle ne forcera jamais personne à suivre le sien, n’exploitant malheureusement là pas la formidable capacité qu’elle a de convaincre avec des arguments bien mené. Elle sait parler lorsqu’il le faut, se taire lorsque vient le temps de l’école. Elle ne vit que pour son fils, Tamariu pour qui elle éprouve un profond amour ainsi qu’une grande tendresse et l’a toujours élevé selon ces principes, les rendant tous les deux assez complices et proches.

Comme le reste de son clan, elle n’a pas hérité d’un physique d’un grand guerrier. Ses traits fins demeurent présents pour la trahir, comme si dès le début, la vie a choisi de faire d’elle une intellectuelle plutôt qu’une guerrière. Il ne faut pas oublier, toutefois, que certaines batailles ne sont pas toujours menées à coups de pattes et de griffes, et que la victoire de l’esprit peut être une puissante arme.

Le poil de Tawiah couleur crème lui permet de se faufiler avec aisance dans le paysage de la savane, frappé par la sècheresse, dans laquelle elle a grandit, prenant le dessus sur ses proies, se cachant de ses prédateurs. Ce qui pourrait éventuellement la trahir, ce n’est rien d’autre que ses yeux d’un bleu pétant, encore plus profond que le lit de la rivière où elle avait l’habitude de se désaltérer en compagnie de son ancien clan. La façon qu’elle a de montrer son agacement, le plus souvent est de fouetter l’air de sa queue afin de faire partir sa mauvaise humeur jusqu’à son extrémité, où les poils sont légèrement plus foncés.

Liens

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